Pierre Carron : Contempler et transmettre
La peinture, c’est comme un labyrinthe de travail… et tout d’un coup quelque chose se passe et vous trouvez… comme une pêche miraculeuse ». Pierre Carron
Un travail important a été commandé par Mgr de Monléon pour le choeur de la Cathédrale de Meaux à un artiste de renom, Pierre Carron, pour enrichir la cathédrale d’un programme iconographique remarquable, apportant à tout visiteur une catéchèse l’engageant sur un chemin de beauté et de spiritualité. Marie et l’Église dans l’œuvre de la Rédemption et le martyre de saint Étienne sont les sujets majeurs du programme. Ainsi que l’indique Jacques Moulin, Architecte en chef des Monuments Historiques, il n’y a pas un peintre qui soit intervenu pour un programme iconographique dans une cathédrale depuis 50 ans, hors commandes de vitraux… ou de sculptures. Le projet présente donc un caractère très original et Pierre Carron, l’artiste retenu par le Diocèse, souligne en toute humilité que ce programme “essaie de renouer un fil avec tout ce qui s’est fait de tellement superbe dans l’art religieux depuis 2000 ans”. À la manière des grands retables, deux diptyques sont destinés à accueillir le visiteur dès son entrée dans la cathédrale. En position fermée, les deux retables présentent de part et d’autre de l’autel une représentation de la création du monde et de la Sainte Croix. En position ouverte, ils font apparaître des représentations de l’Annonciation, avec L’ange Gabriel et Marie, vers le centre, et à l’extérieur, à gauche le martyr de Saint Etienne, et à droite Saint Paul s’échappe de Damas, descendu des remparts dans une corbeille. Les six toiles sont déjà réalisées
Lorsque les retables sont fermés, deux toiles présentent la Croix et la Création du monde. Les six toiles sont déjà réalisées. Père Régis Martin, Curé du Pôle de Pontault-Combault: “sur l’invitation du Père Évêque et de l’équipe pilote, j’ai eu l’occasion de découvrir avec eux l’œuvre retenue et son auteur Pierre Carron. L’idée d’habiller le chœur de dyptiques que l’on ouvrira à l’occasion de cérémonies solennelles est fort judicieuse. Comme un bijou serti dans la pierre de l’édifice, ces œuvres figuratives ne laisseront pas indifférent. J’avoue être resté circonspect au premier coup d’œil, mais cette œuvre figurative que l’on pourrait croire, à première vue, quelque peu passéiste, appelle à une véritable lecture tant les détails sont importants, porteurs de sens, autant par leur évocation que par leur aspect pictural ! On y reconnaît l’influence du peintre Balthus que l’auteur a fréquenté lors de son séjour à la Villa Médicis à Rome. Oui, je me suis laissé séduire et suis certain que cette œuvre apportera à la Cathédrale, par les personnages mis en scène, une chaleur colorée et une présence spirituelle.”
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